Au moins 25 000 ponts en France sont « en mauvais état structurel »
Selon un rapport sénatorial, la dégradation de nombre d’ouvrages est le fruit d’un « sous-investissement chronique », posant « des problèmes de sécurité pour les usagers ». Le pont de Dzoumogné doit en faire partie.
En France, le drame du pont de Moropoix-sur-Tarn, nous rappelle qu’on n’est pas à l’abri. Celui de Dzoumogné menace également de s’effondrer, malgré plusieurs intervention de la Deal. Une alternative d’une route de déviation a été décidée par les autorités. Mais seulement, voilà plus de cinq ans d’attente et toujours pas un début des travaux. Ce pont est situé sur la nationale 1, il est donc sous l’autorité exclusive de l’Etat.
En effet, un marché public ou privé, ayant comme référence : 906131, et comme date de clôture estimée : 05/02/14 a été publié. La Deal a diligenté une mission de Maîtrise d’œuvre en décembre 2013, constituant une mise en concurrence, qui fixait un début prévisionnel des travaux le 3 mars 2014. L’objet : c’est la déviation de la route nationale 1, pour la réalisation d’un nouveau tronçon routier de type « rase campagne ».
Les travaux de rénovation du trop vieux pont Bailey de Dzoumogné, dont la conception remonte à la seconde guerre mondiale, se révèlent insuffisants vu l’augmentation exponentielle du trafic. L’enveloppe dédiée pour le chantier a été affichée à 300 000 euros. On pourrait imaginer la construction d’une nouvelle structure financée par les 1,6 milliards du plan de convergence pour Mayotte. Tout simplement parce qu’il a été préféré de réaliser une route de contournement de la localité à partir du carrefour de Dzoumogné, ce qui coûterait beaucoup moins cher.
Pour Monsieur le Maire, « au de là d’un drame potentiel, le développement économique du centre-bourg passerait également, par cette déviation.
Vous pouvez trouver prochainement le dossier complet dans l’onglet « Projets ».